Mardi 8 juin 2021, à la veille d'un nouvel assouplissement des restrictions sanitaires en France, 5 000 supporteurs ont eu le privilège de pouvoir assister au match préparatoir de l’Euro 2021 des bleus contre la Bulgarie. Pour Le Monde je suis allé à leur rencontre.
Publication le 9 juin 2021 sur le site web du journal Le Monde : « Un an après, les supporteurs des Bleus retrouvent l’ambiance des stades »
Pour Le Monde, « Un an après, les supporteurs des Bleus retrouvent l’ambiance des stades », le 9 juin 2021.
Au bar Le Rendez-Vous, des membres de l'association de supporteurs Irrésistibles Français déclarent : « On est euphorique, c'est le feu ! Quand on a appris qu'il y avait 5 000 places, on a foncé. On voulait revivre ça : les chants, les supporteurs, l'ambiance du match »
Freddy : « J’étais privilégié la dernière fois (pour le match France-Ukraine, le 7 octobre 2020). Là, j’emmène 80 personnes. C’est très bien de pouvoir se remettre dans le bain avant l’Euro. Moi je vais en Hongrie après, je vais voir le match Hongrie-France ».
Kalvin, 25 ans, venu avec sa mère qui est aide-soignante à l’hôpital Bichat, à Paris. « Ça nous fait du bien, on revit. »
Jean-Michel et Maxime, membres des Supporteurs des bleus section Maubeuge (Nord) : « On a fait le dernier match à huis clos, France-Ukraine (le 7 octobre 2020). On était 150 et c’était pas top. Alors que là on est heureux, c’est notre vie ! »
Chaïnese, diététicienne nutritionniste au centre hospitalier de Saint-Denis : « C’est un réel privilège pour nous, donc je me réjouis d’être là. C’est une belle attention du centre hospitalier et du stade de France. »
À l’entrée du Stade de France, les spectateurs doivent présenter leur billet et leur passe sanitaire
Morgan : « C’est incroyable, un grand plaisir. En tant que supporteur, c’est comme si mon monde était en train de revivre. On attendait que ça ! »
Clara et Paul, étudiants et membres de l’association Co’P1, ont été invités par la Fédération française de football. « La dernière fois que j’étais là, c’était pendant les attentats du 13 novembre 2015, raconte Paul. Aujourd’hui c’est une grande joie. C’est incroyable de voir tout cet engouement. »
